Episode 6 - Mythe et Affabulations. Les épisodes de la série intitulée "Le Juge et le Corbeau" puis "Mythes et affabulations " continuent d'être publiés. C'est une très bonne série, bien documentée, avec une progression dans le récit qui la rend très agréable à suivre.
De plus sur sa page Facebook, pour ceux qui y ont accès, Marc Maouad fait des commentaires de présentation qui méritent d'être lus, et dénoncent sans détour les manipulations tant des medias que des avocats du camp Bolle / Laroche, dont chacun connaît le rôle extrêmement nuisible dans le déroulement de l'enquête, et hélas ça continue...
Marie-France Bezzina tout comme Me Weltzer y sont démasqués de manière vraiment décapante, puisqu'ils s'y expriment eux mêmes et qu'on peut donc constater leurs agissements mensongers en direct.
Pour ceux qui n'ont pas facebook, ces vidéos sont également en ligne sur la chaine Youtube de Marc Maouad.
« Dans cet avant-dernier épisode, l’avocat de Bernard et Marie-Ange Laroche dévoile, en a peine quelques répliques, toute la stratégie qu’il mettra en œuvre sans discontinuer, des premiers jours de l’affaire à aujourd’hui.
Il dénigre tout d’abord le juge Simon, expliquant en creux que l’expérience de ce magistrat a pour corollaire sa vieillesse, et surtout, il insinue que le fait qu’il ait demandé, à quelques jours de la retraite, à instruire lui-même le dossier exprimerait le péché d’orgueil d’une personne à la recherche de la lumière. En communiquant ainsi, Me Welzer met les juges Simon et Lambert au même niveau, insinuant donc que l’instruction de Simon ne vaut pas mieux que celle de Lambert.
Le traitement qu’il réserve ensuite à la découverte du flacon d’insuline près du lieu d’immersion est symptomatique de sa façon de fonctionner. On a l’impression que chaque fois que l’enquête pourrait s’approcher suffisamment de la vérité pour la renifler, les défenseurs de Bernard Laroche redoublent de rouerie et forcent le moteur procédurier et le dénigrement.
Fidèle à cette ligne de conduite, Welzer affirme, face caméra, que la piste de l’insuline représente un « élément qui était répandu dans les chiottes ». Ce mépris violent affiché envers tout ce qui pourrait mettre en cause son client est une constante dans son comportement.
Et tous les moyens juridiques sont bons pour empêcher l’instruction d’avancer. Les certificats médicaux vont pleuvoir pour empêcher Muriel ou Marie-Ange Laroche de se rendre à des confrontations. L’obstruction est systématique.Lorsque l’un ou l’autre avocat émet le vœu pieux de démasquer un jour le coupable, on ne peut qu’en sourire tellement il semble évident que leurs souhaits soient tout à fait à l’opposé.
D’ailleurs, l’infirmière de la famille Bolle, madame Golbain, ne pourra jamais être confrontée à Muriel Bolle. Maitre Prompt profitera de la « fausse interview » du juge Simon parue dans Détective pour l’assigner en dommages-intérêts. Devenu par cet incident juge et partie, il ne put organiser cette confrontation sans risquer un vice de forme quelconque.
Cela sembla tellement l’affecter qu’il fît une crise cardiaque et dut passer la main.
Aussi, il est donc facile pour Me Welzer d’affirmer qu’au procès d’assises de 1993 l’argument de l’insuline avait été balayé, puisque ce procès ne fut pas celui de Jean-Marie Villemin, mais celui de Christine, au mépris de l’ordonnance de non-lieu dont elle venait de bénéficier. Encore un résultat de la stratégie des Welzer et Cie : Charger Christine Villemin pour innocenter Bernard Laroche et rendre de ce fait le crime de Jean-Marie encore plus grave…
Et pourtant, trois décennies après les faits, l’insuline apparaît incontournable pour expliquer le fait que Gregory ne se soit pas débattu, et de plus, elle nous ramène vers les principaux suspects sur lesquels pèsent tellement d’autres présomptions. » (Marc Maouad)
Dernière diffusion : 31 août 2017
Première partie : "Le Juge et le Corbeau"
Seconde partie : "Mythe et Affabulations"